Les terroristes arrêtés le 18 février prévoyaient utiliser des armes chimiques classées parmi les plus dangereuses au monde.
Le département d’expertise scientifique affiliée à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) constate que « les produits chimiques, saisis par le BCIJ lors de l’arrestation des dix membres de la cellule terroriste (liée à Daech) qui se préparait à réaliser des attentats-suicide dans plusieurs villes du royaume, contenaient des substances toxiques extrêmement nocives. »
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, « ces substances sont classées par les grandes instances internationales de santé dans la catégorie des armes chimiques dangereuses, et ce, en raison de l’effet d’une quantité minime de ces substances qui peut anéantir le système nerveux et provoquer le décès de la personne qui en serait atteint ». De même, « ces poisons peuvent porter atteinte à l’environnement en cas de contact avec l’air ou l’eau », indique le texte qui ne précise pas la nature de ces substances.
« L’enquête menée avec les personnes arrêtées assure que ces terroristes comptaient utiliser ces substances mortelles dans le cadre de leurs opérations », poursuit le communiqué.
Les forces de sécurité ont réussi à démanteler le 18 février cette cellule composée de dix membres qui était active dans les villes d’Essaouira, de Meknès et Sidi Kacem, et parmi lesquelles se trouve un citoyen français. Dans le cadre de cette arrestation, le BCIJ a saisi quatre mitraillettes, trois chargeurs vides, trois pistolets, un fusil, 13 bombes lacrymogènes, quatre matraques, un taser, six bouteilles comportant des produits chimiques suspects pouvant servir dans la fabrication d’explosifs, trois bouteilles en verre contenant des produits liquides suspects, des clous, des armes blanches, des menottes en plastique, des tenus militaires ainsi que des drapeaux portant les symboles de Daech.
Les membres de cette cellule présumée planifiaient le recrutement d’ « éléments extrémistes » et souhaitaient s’organiser en « guérilla » dans plusieurs villes du Maroc « sous l’encadrement de dirigeants expérimentés de Daech ».
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