L’insécurité dans le nord du Mali est jugée « alarmante » par l’ONU qui demande au gouvernement malien d’y renforcer sa présence et aux pays contributeurs de mieux équiper les Casques bleus de la Minusma (force de l’ONU au Mali).
« Les régions nord et centre du Mali restent sous la menace de réseaux criminels, d’extrémistes violents et de groupes terroristes, qui profitent de la présence limitée des institutions de securité maliennes », souligne le secrétaire général Ban Ki-moon dans son dernier rapport sur le Mali.
« La progression de l’insécurité au Mali et la menace sécuritaire que font peser les acteurs restés en dehors du processus de paix demeurent alarmantes », selon ce rapport confidentiel transmis au Conseil de sécurité.
Il fait état de « difficultés opérationnelles persistantes » pour la Minusma qui est régulièrement la cible d’attaques meurtières de la part de groupes jihadistes.
M. Ban demande aux pays qui fournissent des Casques bles et aux pays donateurs « de maintenir leurs efforts afin que tous les contingents (de la Minusma) aient des équipements et un entrainement conformes aux standards de l’ONU », en particulier en « déployant rapidement les véhicules blindés de transport de troupes » qui manquent.
De son côté, le gouvernement malien doit « renforcer la présence de ses forces armées dans le nord » et s’efforcer de rétablir plus largement les services publics de base dans cette région, afin de garantir à la population locale « les bénéfices tant attendus de la paix ».
Certes, reconnait le rapport, les relations entre les signataires de l’accord de paix de mai-juin 2015 sont bonnes, mais ceux-ci doivent « accélérer son application », et en premier lieu le gouvernement.
« Les progrès dans l’application effective de l’accord de paix restent limités », souligne le secrétaire général dans ses conclusions.
Il se déclare aussi « inquiet de l’augmentation des violations des droits de l’homme constatée par la Minusma et de la lenteur des progrès réalisés dans la lutte contre l’impunité ».
Le gouvernement malien et les groupes qui le soutiennent ont signé avec l’ex-rébellion touareg en mai-juin 2015 un accord pour la paix dans le nord du Mali qui vise à isoler les jihadistes.
Cette région était tombée en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ceux-ci ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée à l’initiative de la France en janvier 2013 et qui se poursuit.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
L’insécurité dans le nord du Mali est jugée « alarmante » par l’ONU qui demande au gouvernement malien d’y renforcer sa présence et aux pays contributeurs de mieux équiper les Casques bleus de la Minusma (force de l’ONU au Mali).
« Les régions nord et centre du Mali restent sous la menace de réseaux criminels, d’extrémistes violents et de groupes terroristes, qui profitent de la présence limitée des institutions de securité maliennes », souligne le secrétaire général Ban Ki-moon dans son dernier rapport sur le Mali.
« La progression de l’insécurité au Mali et la menace sécuritaire que font peser les acteurs restés en dehors du processus de paix demeurent alarmantes », selon ce rapport confidentiel transmis au Conseil de sécurité.
Il fait état de « difficultés opérationnelles persistantes » pour la Minusma qui est régulièrement la cible d’attaques meurtières de la part de groupes jihadistes.
M. Ban demande aux pays qui fournissent des Casques bles et aux pays donateurs « de maintenir leurs efforts afin que tous les contingents (de la Minusma) aient des équipements et un entrainement conformes aux standards de l’ONU », en particulier en « déployant rapidement les véhicules blindés de transport de troupes » qui manquent. source AFP
De son côté, le gouvernement malien doit « renforcer la présence de ses forces armées dans le nord » et s’efforcer de rétablir plus largement les services publics de base dans cette région, afin de garantir à la population locale « les bénéfices tant attendus de la paix ».
Certes, reconnait le rapport, les relations entre les signataires de l’accord de paix de mai-juin 2015 sont bonnes, mais ceux-ci doivent « accélérer son application », et en premier lieu le gouvernement.
« Les progrès dans l’application effective de l’accord de paix restent limités », souligne le secrétaire général dans ses conclusions.
Il se déclare aussi « inquiet de l’augmentation des violations des droits de l’homme constatée par la Minusma et de la lenteur des progrès réalisés dans la lutte contre l’impunité ».
Le gouvernement malien et les groupes qui le soutiennent ont signé avec l’ex-rébellion touareg en mai-juin 2015 un accord pour la paix dans le nord du Mali qui vise à isoler les jihadistes.
Cette région était tombée en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ceux-ci ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée à l’initiative de la France en janvier 2013 et qui se poursuit.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle malien.