Le Tchad vient d’accueillir le deuxième sommet des chefs d’états du G5 Sahel, un organe régional qui regroupe cinq pays du Sahel qui sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Au cours du sommet on a naturellement parlé de sécurité et développement.
La création d’une force militaire conjointe du G5 Sahel, deuxième décision du sommet de N’Djamena, sonne comme une réponse des cinq pays à la prise d’otages de Bamako et d’autres actes terroristes qui entravent le développement économique et social du sahel terre légendaire d’hospitalité. En plus de la force militaire conjointe, un comité de défense et de sécurité et une plate-forme de coopération en matière de sécurité ont été créées. Mais pour les cinq chefs d’états, le sommet de N’Djamena annonce un tournant décisif dans la recherche de la sécurité et le développement au Sahel.