La région du Sahel est confrontée à plusieurs types de défis, notamment le terrorisme violent . Une situation qui rend encore plus vulnérable cette région exposée aussi à de menaces , comme l’extrémisme violent, la criminalité transfrontalière organisée avec le trafic et la traite des personnes, ainsi que les trafics de drogue et d’armes.
De plus, le Sahel,connait par ailleuirs des enjeux écologiques, démographiques et climatiques traditionnels.
Face à une situation explosive qui met en péril l’existence même des Etats, il urge d’engager de larges concertations et d’échanges entre acteurs et partenaires.Ce cadre permettra de disposer des outils pouvant permettre de lutter contre le terrorisme et prévenir l’extrémisme violent au niveau national et régional.
C’est un des objetifs de l’atelier de Nouakchott, qui se tient pendant trois jours. IL implique des experts ainsi que représentants des communautés – notamment transfrontalières –, des représentants de la société civile, la jeunesse et des femmes des pays du G5 Sahel, ainsi que des représentants du Secrétariat Permanent du G5 Sahel et des Nations Unies.
Afin d’appuyer ses efforts régionaux et nationaux, conformément à ses missions et objectifs au sein de son initiative régionale,Il est organisé par le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT) du Bureau de lutte contre le terrorisme (UNOCT).Il vise à travers cet atelier technique de consultation régionale de vulgariser les bonnes pratiques en matière de résilience communautaire face à la radicalisation et à l’extrémisme violent dans les pays du G5 Sahel.
Au nom du secrétaire Permanent ; l’Expert résilience du G5S Kouldjim Guidio a souligné à l’ouverture de l’atelier que ‘’ Les Etudes de perceptions sur les facteurs de l’insécurité et de l’extrémisme violent dans les régions frontalières réalisées dans les pays du G5 Sahel ont mis en évidence les rôles de femmes et jeunes dans le phénomène de radicalisation et de l’extrémisme violent. Au Mali par exemple, il ressort que les jeunes sont perçus comme étant à la fois les principaux acteurs et victimes de la crise. Selon plusieurs perceptions, les jeunes désœuvrés ont été enrôlés avec la promesse de retrouver soit leur dignité perdue, soit le gain facile, soit d’assouvir une vengeance. Beaucoup ont été séduits par la violence et la rébellion pour l’argent ou des promesses d’intégration à la Fonction publique aussitôt après les accords de paix signés avec le gouvernement de Bamako.’’
La réalité aujourd’hui ce qu’il ya une forme d’internationalisation de l’extrémisme violent qui menace différents pays et régions dont le Sahel. Les différents Panels et présentations des spécialistes sur les questions inscrites à l’ordre du jour de l’atelier mettront l’accent sur le phénomène de la radicalisation et de l’extrémisme violent mais aussi sur l’identification et le partage des bonnes pratiques pour plus de quiétude au Sahel .